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Comment la nature est capable de s'autogérer.
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Comment la nature est capable de s'autogérer.
Un agriculteur cultivait des framboisiers. qui attrapaient toutes sortes de maladies.
Des framboisiers sauvages eux, n'étaient jamais malades.
Il en importa donc quelques uns chez lui et constata qu'a leur tour, ceux-ci connaissaient les mêmes déboires que les siens, cultivés.
En haute Corrèze, sur le plateau des millevaches , se trouvent des framboisiers sauvages.
Là ou poussent ces framboisiers, poussent aussi, couramment, un certain nombre d'autres plantes qui sont associés à ces framboisiers.
On y trouve le sureau, l'épilobe, entre autres...
Dans cette région, il a été rencontrer une personne qui collecte des relevés phytosociologiques depuis des années.
En fait, il existe des associations de botanistes partout en Europe qui au cours de leurs sorties botaniques, dressent des inventaires des plantes qu'ils croisent.
Le professeur Brice, de la ville de Nîmes, les mit dans une grande base de données de 4700 colonnes qui correspondent aux 4700 plantes de la flore française.
Et à chaque fois qu'il y avait un nouveau relevé, il y a rajouté une nouvelle colonne en précisant l'endroit ou avait été trouvé la plante mais aussi quelles étaient les autres plantes qu'on trouvait au même endroit.
Il est parvenu à rassembler + de 200 000 lignes. Sur celles-ci, il y en avait un peu + de 4000 où il y avait des framboisiers de partout en France.
On ainsi pu faire des statistiques pour voir quelles plantes on retrouvait couramment auprès des framboisiers.
Étrangement, on a retrouvé exactement les mêmes que celles trouvées en Haute Corrèze.
Ceci montre que des plantes aiment vivre en association les unes avec les autres.
Comme elles vivent ensemble depuis longtemps, il s'est créé des relations entre-elles qui allaient au delà que le simple fait d'être ensemble depuis longtemps.
On a donc découvert que chacune de ces plantes hébergeait un puceron particulier.
Chaque plante avait son puceron qui n'allait pas sur les autres plantes.
Chaque puceron attaché à sa plante n'arrivait pas en même temps que les autres pucerons sur les autres plantes.
Ainsi, on arrivait à avoir des pucerons toute l'année.
Le cycle commençait comme ça : D'abord sur les aspérules puis sur le sureau, Ensuite sur le framboisier, le sapin, l'épilobe, l'épicéa, le hêtre, le séneçon pour finir sur les fougères.
Ce cycle permettant aux auxiliaires d'être présent toutes l'année puisque le repas est servi en boucle.
Dans le cas ou les auxiliaires n'auraient plus à manger, soit elles seraient mortes soit elles seraient parties.
Ainsi chaque plante paye un petit tribut aux pucerons mais qui leur permet d'avoir en permanence des protecteurs qui régulent les colonies de pucerons.
Il suffit qu'il manque juste une plante et qu'il n'y ait pas une autre plante qui puisse la remplacer pour que les prédateurs disparaissent.
Il a été trouvé que d'autres plantes intervenaient dans la régulation des acariens, des cécidomyies.
On s'aperçoit donc de tout l’intérêt de mettre ou de remettre de la nature sauvage dans un écosystème ou dans un agrosystème cultivé
Des framboisiers sauvages eux, n'étaient jamais malades.
Il en importa donc quelques uns chez lui et constata qu'a leur tour, ceux-ci connaissaient les mêmes déboires que les siens, cultivés.
En haute Corrèze, sur le plateau des millevaches , se trouvent des framboisiers sauvages.
Là ou poussent ces framboisiers, poussent aussi, couramment, un certain nombre d'autres plantes qui sont associés à ces framboisiers.
On y trouve le sureau, l'épilobe, entre autres...
Dans cette région, il a été rencontrer une personne qui collecte des relevés phytosociologiques depuis des années.
En fait, il existe des associations de botanistes partout en Europe qui au cours de leurs sorties botaniques, dressent des inventaires des plantes qu'ils croisent.
Le professeur Brice, de la ville de Nîmes, les mit dans une grande base de données de 4700 colonnes qui correspondent aux 4700 plantes de la flore française.
Et à chaque fois qu'il y avait un nouveau relevé, il y a rajouté une nouvelle colonne en précisant l'endroit ou avait été trouvé la plante mais aussi quelles étaient les autres plantes qu'on trouvait au même endroit.
Il est parvenu à rassembler + de 200 000 lignes. Sur celles-ci, il y en avait un peu + de 4000 où il y avait des framboisiers de partout en France.
On ainsi pu faire des statistiques pour voir quelles plantes on retrouvait couramment auprès des framboisiers.
Étrangement, on a retrouvé exactement les mêmes que celles trouvées en Haute Corrèze.
Ceci montre que des plantes aiment vivre en association les unes avec les autres.
Comme elles vivent ensemble depuis longtemps, il s'est créé des relations entre-elles qui allaient au delà que le simple fait d'être ensemble depuis longtemps.
On a donc découvert que chacune de ces plantes hébergeait un puceron particulier.
Chaque plante avait son puceron qui n'allait pas sur les autres plantes.
Chaque puceron attaché à sa plante n'arrivait pas en même temps que les autres pucerons sur les autres plantes.
Ainsi, on arrivait à avoir des pucerons toute l'année.
Le cycle commençait comme ça : D'abord sur les aspérules puis sur le sureau, Ensuite sur le framboisier, le sapin, l'épilobe, l'épicéa, le hêtre, le séneçon pour finir sur les fougères.
Ce cycle permettant aux auxiliaires d'être présent toutes l'année puisque le repas est servi en boucle.
Dans le cas ou les auxiliaires n'auraient plus à manger, soit elles seraient mortes soit elles seraient parties.
Ainsi chaque plante paye un petit tribut aux pucerons mais qui leur permet d'avoir en permanence des protecteurs qui régulent les colonies de pucerons.
Il suffit qu'il manque juste une plante et qu'il n'y ait pas une autre plante qui puisse la remplacer pour que les prédateurs disparaissent.
Il a été trouvé que d'autres plantes intervenaient dans la régulation des acariens, des cécidomyies.
On s'aperçoit donc de tout l’intérêt de mettre ou de remettre de la nature sauvage dans un écosystème ou dans un agrosystème cultivé
ManuNuma- Donateur
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ville et région : Besançon Doubs
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